LE DIABETE GRAS, TROIS PAS POUR EN GUERIR AVEC OU SANS MEDICAMENT !

PREMIER PAS

Le comprendre dans un langage simple

(première partie)

Le diabète est une maladie caractérisée par une hyperglycémie chronique. Oui, un taux élevé de glucose dans le sang. Soit dit en passant, le glucose est le sucre directement assimilable par les cellules du corps, comme principale source d'énergie. En fait, c'est le ''carburant"  que notre organisme utilise pour effectuer ses travaux, pour son fonctionnement, c'est un sucre dit simple. Il va donc s'en dire que tous les autres sucres et sources d'énergie que nous consommons sont ''dégradés'' en glucose pour être assimilés. Il se trouve qu'en fonction de leurs formules une seule molécule de certains sucres naturels dits  complexes se décomposent en donnant plusieurs molécules de sucres simples dont le glucose. La quantité de glucose par litre de sang, appelée glycémie, est donc fonction des volumes de son apport extérieur et de son utilisation par l'organisme, mais aussi de la vitesse des deux processus.

1. Le volume de l'apport extérieur en glucose:

Une des grosses erreurs en matière d'apport en glucose est de croire qu'il n'est source de sucre que ce qui est sucré. Pour l'organisme vivant, il n'est pas sucre que ce qui a un goût sucré. Vous serez peut-être nombreux à vous étonner du fait que des aliments et substances sans goût apparent, fades, sont parfois susceptibles de fournir plus de molécules de glucose que d'autres ayant un goût sucré. Il reste toutefois bien retenu que le sucre de table, le saccharose produit rapidement des molécules de glucose, car il n'est pas très complexes, chacune de ses molécules produit une molécule de glucose et une de fructose (des sucres simples à absorption rapide); le saccharose est un ''disaccharide'' dit-on, tandis que les sucres complexes sont constitués de l'adjonction de plusieurs molécules de sucres simples (fructose, galactose et glucose), on les appelle ''polysaccharides''. Un aspect qu'il faut souligné est que beaucoup de ces glucides complexes au potentiel élevé en glucose ont une absorption lente; quasi-nulle pour la cellulose (constituant des fibres alimentaires végétales) qui a d'ailleurs la vertu d'empêcher une absorption trop rapide des autres sucres consommés concomitamment. L'amidon présent dans les féculents (manioc, patate, tarot, pomme de terre...) et des céréales (riz par exemple) est aussi un sucre complexe produisant beaucoup de molécules de glucose mais dont l'absorption est théoriquement plus lente que celle des sucres simples (fructose, galactose et glucose) qui, bien que présents à l'état naturel dans des aliments, sont aussi le produit de la '' dégradation'' des sucres plus complexes (amidon, lactose du lait, saccharose etc.). Etonnés peut-être de savoir que le manioc, le lait et le riz contiennent du sucre! Eh bien oui ! C'est le cas. Mais il restent des aliments tout de même utiles à l'organisme.

2.Vitesse d'apport et d'utilisation du glucose:

Nous venons de voir plus haut qu'il y a des sucres dont l'absorption est lente, ce qui ralentit leur vitesse à augmenter la glycémie (taux de glucose dans le sang); et des sucres dont l'absorption est rapide donc avec une rapidité à élever le niveau de la glycémie. Attention! ces explications sont données pour vous permettre de comprendre l'importance que revêtent la quantité et la vitesse d'absorption d'un sucre en matière de glycémie. Quant aux aliments qui contiennent les différents types de sucres, plusieurs facteurs se combinent aux propriétés de ces glucides pour déterminer leur rapidité d'effets sur la glycémie. On parle alors d'indice glycémique pour chaque aliment selon sa rapidité à augmenter la glycémie. Plus son indice glycémique est élevé, plus un aliment augmente rapidement le taux de glucose dans le sang. Pour une personne en bonne santé, plus l'apport en glucose est massif et rapide plus l'utilisation du glucose par les cellules est massive et rapide. Nous verrons pourquoi cela.

Deux couples de paramètres sont donc à maitriser pour le maintien de la glycémie dans la fourchette des valeurs normales grossièrement comprises entre 0.70 et  1.20g/l, à savoir  : La quantité et la rapidité des apports et de l'utilisation du glucose du sang.

a - La maitrise du flux des apports:

Le volume et la rapidité des apports sont fonction du type, du volume et du rythme d'ingestion des sources de glucose; paramètres eux-mêmes assujettis au comportement alimentaire de l'individu. NOUS SOMMES MAITRE DE NOTRE COMPORTEMENT.

b - La maitrise du flux d'utilisation cellulaire du glucose:

Toute dépense d'énergie du corps brule des calories, par conséquent tout travail du corps humain, qu'il soit physique ou intellectuel, entraine une  utilisation du glucose sanguin par les cellules du corps. Mais il est pratiquement visible que le travail physique fait dépenser plus d'énergie; d'où l'importance de l'activité physique dans la stimulation de la consommation cellulaire du glucose. NOUS SOMMES MAITRE DE NOTRE ACTIVITE PHYSIQUE.

Toutefois, il est un aspect fondamental qui échappe au contrôle directement volontaire.  En temps normal, deux substances, des hormones, sont produites par l'organisme humain pour réguler la quantité de glucose dans le sang en agissant sur son flux d'utilisation par les cellules.Ces deux hormones secrétées par deux types différents de cellules du pancréas ont des actions antagonistes (opposées). Ce sont: L'Insuline et le Glucagon.Nous en parlerons dans la deuxième partie de ce volet.

(lire la deuxième partie )

Points importants à retenir de cette première partie: NOUS SOMMES MAITRE DE NOTRE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ET DE NOS ACTIVITES PHYSIQUES.

Etrangers qui nous suivez, sachez que nos habitudes calquées, sans réflexion, sur les vôtres nous conduisent à des problèmes dont nous ignorons les solutions. Aidez-nous donc!.

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''Ici, il y a aussi vous qui aimez la vérité... La vérité bien ordonnée commence par celle qui oblige son porteur''

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-DOCALSO-